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Cours de Yoga pour adultes | Souffle et Harmonie

Cours de Yoga pour adultes

Vous ne pouvez transcender ce que vous ne connaissez pas. Pour aller au-delà de vous-même vous devez vous connaitre.
SRI NASARGADATTE MAHARAJ

Il faut se connaitre soi même auand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela sert, au moins, à régler sa vie, et, il n’y a rien de plus juste.
PASCAL

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« Dans la foret par une belle matinée ensoleillée, la nature épanouie réveillée, les animaux détendus mais aux aguets, une fumée apparait.
Le feu se propage à une vitesse incroyable, ravageant tout sur son passage, rien n’y résiste, les animaux fuient. La panique les fait détaler à grande vitesse lorsque d’un coup, ils s’arrêtent interloqués devant le spectacle d’un colibri volant du lac d’à côté, à son nid, arrosant celui-ci des trois petites gouttes d’eau qu’il parvient à transporter.
Les animaux lui demandent ce qu’il fait, en lui faisant comprendre qu’il faut fuir, que le feu va tout détruire, que tout est vain, et le petit colibri leur répond :
« Je fais ma part »

ETRE pour ce petit colibri est une évidence.

L’homme tout au cours de son existence se voit dans l’obligation de s’adapter à son environnement :

Dès que le bébé commence à sortir de l’état de grâce des premières semaines et de la relation idyllique avec sa mère son ego se forme par différenciation.

L’enfant s’accroche à ses désirs et ses refus. Il perçoit et enregistre toutes les émotions de ses parents qui, par projection de leur monde intérieur, lui transmettent leur propre distinction du bien et du mal.

L’homme est le jouet des émotions, de ce qu’il considère comme bon et qui le rend heureux et de ce qu’il considère comme mauvais et qui le rend malheureux.

Le père et la mère ne sont pas libres et transmettent cela à l’enfant.

Peu à peu l’enfant est déformé et les relations qu’il établit avec les autres, soumis comme lui à cette dépendance, sont des relations fausses.

Des principes moraux et des jugements de valeur lui sont imposés, qui peuvent contredire ce qu’il ressent. Il condamne certaines de ses impulsions et les refoule.

Cela devient son monde.

Ainsi, l’ego se constitue progressivement par l’hérédité, les événements de la vie, chaque réaction aux stimuli extérieurs particularise, un peu plus, la conscience individuelle.

Sans qu’il y aille de sa volonté l’homme se trouve précipité dans la vie et en est retiré de la même manière.

L’homme, contrairement à l’animal, intégré à la nature grâce à ses instincts, à conscience de lui-même et se voit comme une entité séparée, aboutissant à un sentiment de solitude, d’impuissance, soumise aux changements incessants, jamais en repos, un instant.

Malaise accentué par la projection de ses sensations et idées sur les choses (il ne peut donc s’éprouver comme sujet de ses sensations mais se voit gouverné par des objets chargés de ses sensations). Et ceci dans un contexte de société de consommation qui impose la loi de l’avoir.

La vie devient tributaire de la propriété. Etre est dominé par avoir.

C’est dans le temps du faire et de l’avoir du monde social que l’être humain court, stress, angoisse.

Le yoga s’apparente à un cheminement, voir, un processus de transformation, visant à faire évoluer une conscience limitée, conditionnée, en une conscience plus large nous ouvrant au temps de l’être.

Si l’on porte un lourd fardeau, on ne va pas très loin, le cerveau doit pouvoir bénéficier d’un espace illimité, attaché ni à l’expérience, ni à des conclusions, des espoirs, et, des idéaux, pour pouvoir regarder l’esprit doit être libre.

Etre… Avoir… Une VIE… UN CHOIX.